samedi 22 novembre 2008






Premières neiges Samedi 22 novembre 2008

Photos prises par ma fille Lindsay S.







dimanche 18 novembre 2007

16/11/2007 la nuit s'emparre du paysage

Début du parcours, une demi lune mystérieuse surplombant le terril dormant.


Un couché de soleil vu de la rue Saint-Anne en ce mois de novembre, soleil bas, couleur rougeâtre prédomine le ciel au-dessus de sclessin, angleur, et chênée.

jeudi 14 juin 2007

De la chapelle de la rue Sainte-Anne, une vue sur l'hopital Notre Dame des Bruyères (Chênée).
Un peu d'histoire :
La congrégation des Filles de la Croix est d'origine liégeoise. L'ordre fut fondé en 1833, dans le quartier de la rue Hors-Château, par Mère Marie-Thérèse, née Jeanne Haze, fille du secrétaire du dernier Prince-Évêque, un lettré ruiné par la révolution de 1789. La règle, d'inspiration Ignacienne, propose aux religieuses l'éducation des filles, les soins aux malades et autres oeuvres de charité. Dès la fondation, les oeuvres se diversifient, avec de nombreuses écoles, dont celles qui jouxtent notamment les églises de Sainte-Véronique et de Bois-de-Breux, des hospices, des pensionnats et des orphelinats. Les soeurs visitent les pauvres et les malades. Elles prennent en charge la prison des femmes, située à l'époque au palais des Princes-Évêques et ouvrent un refuge pour les prostituées repenties. Quand la fondatrice meurt en 1876, la congrégation compte plus de 900 religieuses, des maisons aux Indes, en Allemagne et en Angleterre. Mère Marie-Thérèse sera proclamée bienheureuse en 1991.Le sanatorium et l'ancienne clinique des BruyèresAprès la guerre de 14/18, la congrégation, déjà implantée dans des hôpitaux en Allemagne et en Italie, souhaite ouvrir en Belgique une institution hospitalière. Elle crée la "Société des Bruyères, S.A. à Bois-de-Breux (Chênée)", qui acquiert le château des Bruyères, la ferme et le domaine le 3 mars 1920. Le conseil d'administration est présidé par le comte de Liedekerke, membre de la Chambre des représentants et bourgmestre de Jehay Bodegnée. Le baron Joseph van Zuylen, d'Argenteau, conseiller provincial, fait partie du conseil d'administration.Le château est d'abord appelé sanatorium. C'est un hôpital essentiellement chirurgical avec deux salles d'opération et un peu plus de 50 lits répartis sur trois niveaux, où on soigne, entre autres, les mineurs blessés des charbonnages de Wérister et du Homvent. On n'y trouve pas de maternité, mais on accouche à l'occasion, notamment des femmes juives pendant la guerre de 40/44. De cette période difficile, l'histoire a retenu le nom du Dr Streignart, radiologue, ancien combattant, résistant, et de la soeur supérieure Alice-Marie Vankeerberghen. Petit à petit, le sanatorium des Bruyères devient la Clinique des Bruyères. On construit l'aile de radiologie qui abritera plus tard le service de médecine nucléaire puis différentes consultations jusqu'en 2002. On y installe un laboratoire et quelques consultations, notamment de gynécologie. La ferme attenante au château approvisionne la clinique en produits frais, une providence pendant la guerre.Depuis 1930, le château abrite une école d'infirmières: l'école d'infirmières Sainte-Julienne à Bois-de-Breux. Sinistrée pendant la guerre de 40/44, elle émigre rue Saint-Gilles et deviendra l'institut Sainte-Julienne, à proximité du centre médical du Beauregard. Des générations d'infirmières y seront formées et feront, entre autres, leurs stages à la clinique.Le centre médical du BeauregardAprès la guerre de 40/44, s'était ouvert, dans les locaux d'un hôpital militaire, le centre médical du Beauregard, propriété des soeurs de Saint-Joseph qui, devenant peu nombreuses et fusionnant avant la lettre, s'intégrèrent dans la congrégation des Filles de la Croix.Le centre possédait plus de 70 lits, un service de chirurgie, de médecine interne, de psychiatrie, une maternité, un laboratoire et des consultations : médecine interne, pneumologie, gastro-entérologie, gynécologie, ORL, psychiatrie. Les années 60 y verront à l'oeuvre, parmi d'autres, les docteurs François Lefebvre, David Honoré, Georges Decharneux, Maurice Gaillard, Aimé Thomas, Roger Crismer, Léopold Grégoire, José Fontaine, Paul Magis, Huguette Dubois-Triaille, Charles Delrée et Henri Ramioul. Au centre médical du Beauregard, comme à l'ancienne clinique des Bruyères, tous les médecins disposaient d'une large indépendance vis-à-vis du pouvoir organisateur.Les dernières années du "château" y verront à l'oeuvre, parmi d'autres, soeur Thérésina, soeur Thérèse Walch et soeur André Thérèse, ainsi que les docteurs André Cornil, Marcel Cools, Andrée Peltzer, Jacques Simonet, Jean Royer, André Degesves, Pierre Mommens, Luc Lewalle, Pierre Trabert, son épouse Monique Vandermaesen et J. Sion, kinésithérapeute.La nouvelle Clinique Notre-Dame des BruyèresLa construction de la nouvelle clinique fut décidée pour répondre aux normes ministérielles. La congrégation décida de transférer les activités du centre médical du Beauregard et du château des Bruyères dans une seule institution hospitalière, la "nouvelle" clinique de 250 lits, que nous connaissons aujourd'hui.Pour remplacer l'ancienne société anonyme, on constitua "l'Association Notre-Dame des Bruyères, ASBL à Bois-de-Breux (Chênée)", dont les statuts du 31 août 1965 parurent au moniteur le 9 septembre de la même année. Les travaux débutèrent en 1967. La clinique actuelle fut ouverte le 2 février 1971, mais il n'y eut pas d'inauguration générale. Les débuts furent en effet marqués par quelques mois difficiles. Le nouveau règlement d'ordre intérieur prévoyait des retenues contractuelles sur honoraires, une perception centrale et l'application du tiers payant. Ces dispositions, généralisées de nos jours, suscitèrent à l'époque de vives réactions de la part du corps médical, quelques semaines d'un boycott mémorable et des négociations difficiles avant l'ouverture progressive des différents services.

Aujourd'hui cet hopital est en phase d'agrandissement.

De la rue Sainte-Anne, et quand le temps le permet, on peut profiter d'une vue exceptionnelle sur Chaudfontaine (en bas) et sur Beaufays (hauteurs). On peut également y voire le passage des trains, ce qui donne une réelle magie à ce paysage fabuleux.

mardi 12 juin 2007


Carte postale datant des années 60, non rien à changé depuis !

Après quelques minutes de marche, vous pouvez découvrir un monument historique : La Chapelle Sainte-Anne érigée en 1889. Elle est dédiée à Sainte-Anne d'Auray et rappelle la mort de cinq soldats bretons, tués à cet endroit en 1794, vraisemblablement lors des combats qui ont précédé la retraite définitive des Autrichiens. Quatre tilleuls séculaires (cinq autrefois) entourent la chapelle et ornent le paysage de l'endroit vu de très loin, en effet elle est située à une altitude de 220 m. De ce site, les panoramas offerts sont remarquables et permettent d'avoire une vue d'ensemble vers Liège, les hauteurs de la commune de chaudfontaine, Embourg, Beaufays et le Sart-Tilman. Le Stade du club de Football du Standard de Liège est également visible lorsque le temps le permet. Toujours de ce site, on peut voire la clinique Notre Dame des Bruyères (Chênée).

Présentation


Bienvenue sur ce blog, ou vous pourrez découvrir diverses photos de ma rue Sainte-Anne qui se situe à Beyne-Heusay. (Belgique)